Vous pensez que le syndrome de Diogène est forcément synonyme de logement insalubre ? Détrompez-vous : il existe une forme de syndrome de Diogène extrêmement discrète, voire imperceptible, à condition de ne pas s’y intéresser en profondeur.
Derrière un intérieur parfaitement rangé et nettoyé peut se cacher un véritable problème émotionnel et psychologique : le syndrome de Diogène propre.
Entre l’accumulation compulsive, le besoin excessif de tout contrôler et l’isolement social qui en découle, découvrez comment le Diogène propre peut gâcher la vie des personnes qui en sont victimes.
Syndrome de Diogène propre : une perfection qui masque une véritable souffrance psychologique
Quand on évoque le syndrome de Diogène, les mêmes images nous reviennent immanquablement à l’esprit : un amoncellement de journaux jaunis, un sol recouvert d’une montagne de déchets, des excréments enfermés depuis trop longtemps dans des sacs plastique…
Pourtant, il existe une variante plus discrète et méconnue de ce trouble : le syndrome de Diogène propre.
Ici, pas de désordre apparent, ni d’odeur nauséabonde, bien au contraire : les vitres sont impeccables, le sol brille et les objets sont alignés au millimètre dans des placards méticuleusement dépoussiérés.
Certains pourraient même ressentir une pointe de jalousie, voire un soupçon d’admiration, tant la propreté frôle la perfection…
Toutefois, en y regardant de plus près, l’envers du décor est moins séduisant : les objets sont accumulés par centaine, si bien que chaque placard est au bord de l’implosion.
En réalité, la personne souffre d’un trouble d’accumulation compulsive (ou syllogomanie), ce qui génère un stress de tous les instants. Incapable de se séparer des objets en sa possession, cette dernière entasse, encore et encore, tout en essayant de garder le contrôle sur la situation.



